
Les expositions
Les expositions temporaires
Visibles jusqu'au 30 septembre
Durée : 1 heure
Situées en début de visite, les expositions temporaires mettent à l'honneur un artiste ou un thème en lien avec l'art urbain.
C’est également l'occasion de mise en place de passerelles entre art urbain et art contemporain en invitant
des artistes issus de mouvements artistiques différents.

Première exposition temporaire
ALERTE !
Elle se déroulera du 10 juin au 30 septembre et regroupera deux artistes : Sandrot et Elisabeth Daynès.
Sandrot est connue pour ses œuvres de grande envergure représentant des animaux aux couleurs flamboyantes, tout en dénonçant l'impact de l'homme sur ces derniers.
Elisabeth Daynès est à l'origine une anthropologue, elle créer des personnages grandeur nature en silicone pour questionner sur la capacité de l'homme à s'auto-critiquer.
Toutes les deux se servent de leur art pour porter un regard critique sur l'impact de l'homme à la fois sur la société ainsi que sur l'environnement.
L’exposition s’appuie sur le propos scientifique du Comité français de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), organisme qui dresse chaque année la liste rouge des espèces menacées. Une conférence d’experts sera d'ailleurs organisée dans le cadre de l’exposition.
Pour les enfants il y aura également de nombreux ateliers autour de ces thématiques.

Exposition temporaire
Jérôme Mesnager 40 ans "l'Homme blanc"
Elle se déroulera du 24 juin au 30 septembre et est à l'occasion des 40 ans de "l'Homme blanc" de Jérôme Mesnager.
L'exposition retracera ces 40 ans de créations, mêlant vie et mouvement, il donne naissance à un corps de lumière et de paix. L'exposition évoquera également son travail dans la rue puisqu'il fait courir ses bonhommes blancs de Paris à la Grande Muraille de Chine.
"JE PEINS DES TABLEAUX ET LA TOILE C'EST LE MONDE."
La Collection permanente
De retour le 30 septembre
Durée : 1 heure 30
La visite consiste en une découverte de la collection permanente du Centre d’Art. Les œuvres proviennent de
donations, de prêts de collectionneurs privés ou d'artistes. Une politique d'acquisition est également mise en
place avec un budget d'acquisitions annuelles.
Voici ci-dessous un aperçu de quelques-uns des artistes présents dans la collection permanente.

JONONE
Artiste, graffeur et peintre, John Andrew Perello, plus connu sous le nom de JonOne. Il commence à taguer dans les rues de Harlem à 17 ans, ornant murs et trains de métros.
« Le métro c'est un musée qui traverse la ville », dit-il, reconnaissant l'influence qu'a eu la découverte des graffs fusant sur les rails et marquant la ville d'une trainée colorée.
MISS.TIC
Figure incontournable du street art, Miss.Tic est connue pour ses oeuvres au pochoir réalisées sur les murs de la capitale française mais aussi sur les toiles. Elle commence sa pratique du street art dès 1985 en représentant principalement de jeunes femmes brunes, caractéristiques de son style, souvent accompagnées d'une phrase incisive. Teintées d'humour, ses oeuvres aillient tendresse, poésie et ironie à l'aide de jeux de mots provocateurs et malicieux.


JOHN MATOS CRASH
Crash, né John Matos dans le Bronx (États-Unis) en 1961, se lance très jeune dans l’aventure du graffiti en colorant, avec d’autres street artists, les wagons du métro new yorkais. S’il a toujours dessiné, c’est pour son jeu de lettrage et sa capacité d’innovation dans le wild style que son talent devient rapidement sans conteste. Affichant son blaze à tous les coins de rue, Crash expérimente matériaux et techniques, développant un style graphique de plus en plus fort et singulier, travaillant tantôt seul, tantôt avec d’autres writers (souvent plus âgés) ou certains crews.
Il organise, en 1980, l’exposition « Graffiti Art Success for America » à la Fashion MODA dans le South Bronx : cet évènement majeur marque un premier pas vers la légitimation du mouvement graffiti – et Crash, endossant ainsi un rôle de précurseur, de faire le lien entre l’art de la rue et le monde de l’art new yorkais.
L'ATLAS
Né à Toulouse en 1978, Jules Dedet, plus connu sous le pseudonyme de L'Atlas, se singularise par un travail proche de l'abstraction trouvant son origine dans sa passion pour l'écriture. Il commence à s'adonner au graffiti dans les années 1990 ; fasciné par la calligraphie chinoise et arabe, pour l'esthétisme du trait tant que pour leur sens, il part, durant cette période, étudier la calligraphie arabe auprès de spécialistes en Égypte et au Maroc. Riche de ces enseignements, à son retour, il s'engage dans un travail de création de sa propre typographie originale. Entre spiritualité et géométrie, jeux de variations infinis en noir et blanc, L'Atlas entend créer une forme de langage pictural universel, équilibre subtil entre la forme et la lettre, l'acte et l'intention. Le choix de son nom d'artiste, d'ailleurs, procède de cette même intension d'universalité.
