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La Collection permanente

La visite consiste en une découverte de la collection permanente du centre d'art.

Les œuvres proviennent des acquisitions via l'association, mais également de donations, de prêts de collectionneurs privés ou d'artistes. 

L'exposition vous permet de voyager dans le temps, en vous faisant découvrir l'histoire du street art. Retrouvez des artistes de la premieère génération de ce mouvement comme A-One ou Crash, ainsi que des artistes de la scène montpelliéraine.

Voici ci dessous un aperçu de quelques uns des artistes présents dans la collection permanente.

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JONONE

Artiste, graffeur et peintre, John Andrew Perello, plus connu sous le nom de JonOne. Il commence à taguer dans les rues de Harlem à 17 ans, ornant murs et trains de métros.
« Le métro c'est un musée qui traverse la ville », dit-il, reconnaissant l'influence qu'a eu la découverte des graffs fusant sur les rails et marquant la ville d'une trainée colorée.

MISS. TIC

Figure incontournable du street art, Miss. Tic est connue pour ses œuvres au pochoir réalisées sur les murs de la capitale française mais aussi sur des toiles. Elle commence sa pratique du street art dès 1985 en représentant principalement de jeunes femmes brunes, caractéristiques de son style, souvent accompagnées d'une phrase incisive. Teintées d'humour, ses oeuvres allient tendresse, poésie et ironie à l'aide de jeux de mots provocateurs et malicieux.

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JOHN MATOS CRASH

Crash, né John Matos dans le Bronx (États-Unis) en 1961, se lance très jeune dans l’aventure du graffiti en colorant, avec d’autres street artists, les wagons du métro new yorkais. S’il a toujours dessiné, c’est pour son jeu de lettrage et sa capacité d’innovation dans le wild style que son talent devient rapidement sans conteste. Affichant son blaze à tous les coins de rue, Crash expérimente matériaux et techniques, développant un style graphique de plus en plus fort et singulier, travaillant tantôt seul, tantôt avec d’autres writers (souvent plus âgés) ou certains crews.


S’initiant à un nouveau médium, Crash commence à travailler sur toile, et rejoint en 1979 le Studio Graffiti, qui permettait aux artistes urbains d’alors (comme Futura, Dondi, Daze et Kel) de s’extraire de la rue pour adopter ce support. Il organise, en 1980, l’exposition « Graffiti Art Success for America Â» à la Fashion MODA dans le South Bronx : cet évènement majeur marque un premier pas vers la légitimation du mouvement graffiti – et Crash, endossant ainsi un rôle de précurseur, de faire le lien entre l’art de la rue et le monde de l’art new yorkais.

L'ATLAS

Né à Toulouse en 1978, Jules Dedet, plus connu sous le pseudonyme de L'Atlas, se singularise par un travail proche de l'abstraction trouvant son origine dans sa passion pour l'écriture. Il commence à s'adonner au graffiti dans les années 1990 ; fasciné par la calligraphie chinoise et arabe pour l'esthétisme du trait tant que pour leur sens il part, durant cette période, étudier la calligraphie arabe auprès de spécialistes en Égypte et au Maroc. Riche de ces enseignements, à son retour, il s'engage dans un travail de création de sa propre typographie originale. Entre spiritualité et géométrie, jeux de variations infinis en noir et blanc, L'Atlas entend créer une forme de langage pictural universel, équilibre subtil entre la forme et la lettre, l'acte et l'intention. Le choix de son nom d'artiste, d'ailleurs, procède de cette même intension d'universalité.

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